Avant je me sentais seule, ignorant que d’autres avaient pu subir à peu près la même chose. Je n’avais pas confiance en moi (même si je le dissimulais en faisant un peu la clown) et encore moins aux autres, même si je paraissais extravertie.
Mais tout ce que je montrais c’était du « fake », j’avais mis une chape sur mon cœur trop blessé pour souffrir de nouveau.
Alors, aller dans un groupe quel qu’il soit, c’était pas du tout gagné.
En entrant en formation de Relation d’Aide par le Toucher, j’ai rencontré une ambiance incroyable avec des relations authentiques. Il faut dire qu’on ne se faisait pas connaissance de manière ordinaire : t’habites où ? tu fais quoi ? t’es mariée ? …mais plutôt par le contact direct au corps et à ses émotions.
Et petit à petit, je me suis ouverte dans ce cadre enfin sécurisant, où ce qui s’exprimait pour moi était accueilli sans jugement et était même favorisé. Je trouvais le groupe de cette année formidable et je pensais que ce n’était dû qu’aux personnes formidables qui le composaient.Pourtant comme il m’a fallu faire des coupures dans ma formation, je l’ai continué en intégrant 2 autres groupes différents.
Et à ma grande surprise, j’ai retrouvé ce même accueil, cette chaleur humaine, sans masque social…
Et puis à un festival sur le Féminin en Dordogne : même chose.
ET alors je me suis demandé à quoi cela tenait…Et j’ai trouvé !
Il suffit de poser un cadre et les intentions d’ouverture de cœur. Et cela m’a enthousiasmée parce que j’étais prise par cet élan de recréer la même chose.
C’est ce qui s’est passé depuis plus de 15 ans dans les ateliers Massage, de développement personnel que j’ai organisé dès 2006 et maintenant depuis 10 ans dans les cercles de femmes.
Cela me réjouit tellement d’offrir ce cadre sécurisant où on peut se déposer en tant qu’être humain dans sa complétude où les confidences, la chaleur humaine, de respect, les rires sont les bienvenus.
Et je trouve qu’on a passé un cran au-dessus dans la retraite qui est offerte aux personnes que je suis dans mon programme de 3 mois. La première s’est déroulée le 7 et 8 septembre chez moi dans le Lot. Une personne a pu être hébergée sur place dans la maisonnette aux murs en bois et en terre dans la mezzanine.
J’ai salué leur courage d’être venue dans ce groupe car même s’il était petit (6 avec moi) j’ai reconnu tout ce qu’elles avaient dépassé comme appréhensions pour venir.
Je vais vous laisser le programme de ces temps partagés mais ce qu’elles ont retenu avant tout et emporté avec elles : c’est justement ce bonheur de ne plus se savoir seule et d’avoir partagé de la chaleur dans nos cœurs et dans nos corps. Elles m’ont dit qu’elles repartaient « remplies »
Quelle joie d’autant plus que 4 sur 5 avaient, dans leur enfance, subi des maltraitances, des abus, de la négligence de la part de leur mère. Et du coup même si on crève du manque d’amour, on a pris l’habitude de rester fermée et vide et s’ouvrir un peu ce n’est pas confortable mais quand on se détend, on reçoit tout le bon.
C’est ce que je vous souhaite à toutes de pouvoir vous détendre un peu, pour apprendre à être dans une posture de recevoir le bon dans votre vie
Chaleureusement
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